Bombardements du 27 mai 1944
322eme Bomb Groupe.
Ce groupe a été le premier a larguer ses bombes sur Sartrouville le 27 mai
1944 a 13h45. Il était compose de trente cinq Marauder. Vingt neuf
seulement lâchèrent leurs bombes. Deux appareils sont très sérieusement
atteint, et quinze autres ont des dégâts important: l'avion de tête de la
première escadrille est atteint au moteur droit et a l'empennage ce qui
provoqua d'importantes vibrations dans l'appareil. Trois aviateurs
sautèrent très rapidement. Pendant ce temps le pilote réduit sa vitesse,
et estimant que l'appareil devient pilotable annule l'ordre d'évacuation
et rejoint ainsi l'Angleterre ou ce qui reste de l'équipage saute en
parachute laissant le B-26 s'écrasé dans la campagne. Le mitrailleur
arrière ayant été gravement blesse aux jambes et ayant perdu beaucoup de
sang trouvera la mort en atterrissant.
Un second Marauder dont l'équipage totalisait soixante et une missions et
baptise "Truman Committee" est également touche au moteur droit. Il
rejoint péniblement l'Angleterre et réussi a se poser sur un terrain de
secours en sortant le train manuellement, sans freins et sans volets. Le
pilote certain de ne pouvoir arrêter son appareil an bout de la piste, qui
est le faite d'une falaise, le dirige volontairement sur un blockhaus. Le
B-26 est pulvérise mais l'équipage est sauve.
Dans la soirée du 27 mat deux autres groupes bombardent Sartrouville: Le
386 B-G a 20h45 avec trente trois appareils et le 391 B-G avec également
trente trois appareils.
386eme Bomb Groupe.
Pour ce groupe le point de regroupement des appareils était Mantes la
ligne droite de cette ville avec Sartrouville est a 45° entre la Seine et
le rail, un croquis laisse supposer que le bombardement a été effectue
dans le sens des rails (province/Paris). Un seul appareil semble avoir été
abattu, le B-26 YA/U n° 4296100 "Swamp Angel". Au moment du largage, le
moteur gauche est touche, et un second obus explose dans la soute a
bombes. L'ordre est aussitôt donne pour l'évacuation. Le pilote Robert
Kingsley reste a son poste pendant cette opération il n'a pas le temps de
sortir de son appareil et s'écrasé avec a la limite Herblay/Pierrelaye.
Son corps est enterre par le propriétaire du champ a proximité. Après la
libération une tombe est érigée et est très souvent fleurie, Line photo
est envoyée a la famille (il était marie et père d'une petite fille). Vers
1955-60 le terrain est défriche et nivelé, la tombe disparaît, le nom de
Robert Kingsley figure an mur des disparus au cimetière Américain de
Saint-Avolt. Les cinq autres membres de l'équipage sort fait prisonnier,
le mitrailleur Poker est hospitalise a l'hôpital Beaujon, il sera libère a
la libération de Clichy, en même temps que mon correspondent du groupe de
Fortress.
Le radio Guinther tombe avec en parachute en lisière de la foret de
Saint-Germain-en Laye, certainement a cote des jardins de Paris. Lors de
son convoyage vers Fresnes il est d'abord tabasse par des français!
Ensuite il sera conduit an bureau du général Stulpnagel ou il est reçu
cordialement, il lui est offert un verre de Bordeaux qu'il refuse. Il est
ensuite convoyé en Allemagne par des permissionnaires allemands ou il est
interne. L'approche des troupes Allies font que les prisonniers sont
conduit a pied dans un autre camps. Guinther en profite pour leurs fausse
compagnie. Il sera vite repris et conduit dans un autre camp ou il fait la
connaissance de deux canadiens captures en 1942 lors de l'opération sur
Dieppe. De nouveau il s'évade avec ses deux compagnons et seront libère
par des russes et mènent Line relative bonne vie. Après le 8 mat ils
seront conduit dans Line caserne on ils se sentent de nouveau prisonnier.
Après quelque jours de réflexion ils décident de s'évader quand, lors
d'une visite d'officiers Américains aux officiers russes Guinther saute
sur la première jeep en déclinent son identité et son matricule, il
repartira a l'ouest enfin libre.
Page 4 >
next
page |