Maisons-Laffitte railroad bridge bombardements 1944, By Claude Faix

Les microfilms sont malheureusement illisibles a 50% (surtout avec des moyens d'amateurs) je commençais par passer deux soirées a repérer les dates et deux autres a chercher Sartrouville, ne trouvant rien je commençais a me poser des questions sur le choix de mon achat, et presque au moment d'arrêter les recherches ie trouve "Maisons La Fitte bridge". Il est évident que Maisons-Laffitte est plus connue que Sartrouville et se trouve plus souvent sur les cartes. Il ne me restait plus qu'a reprendre la lecture en recherchant Maisons-Laffitte.

Dans un premier temps seule la jouree du 28 mai a pu être examinée. Il est bien mentionne le passage de 5 escadrilles de B-26 Marauder avions bimoteurs ainsi que la quantité d'appareils, le poids des bombes, les numéros des groupes et les pertes.

Possédant ces numéros de groupe le responsable Américain de la 8eme Air Force lança un avis de recherche auprès de ses amis de la 9eme Air Force.

Trois pilotes ayant participe a ces missions répondirent dont l'historien du 391eme groupe qui me confirma le passage du 28 mai, et m'indiqua aussi le passage du 27 au soir en perdant deux appareils.

Il restait a trouver des renseignements sur le bombardement du 24 juin, on les témoins parlent d'avions deux queues donc des Lightning P-38 (principalement utilises par les Américains) d'autres parlent de Mosquito piloter par des anglais ou des Canadiens. Du cote archives Sartrouville parle seulement de bombardements réussis sans faire de victime. Du cote de Maisons-Laffitte il y a plus de renseignements: bombardement effectue vers 19 heures par 10 avions, le pont est touche en trois endroits sur les arches du cote de Sartrouville, la circulation reprend le 25! Deux bombes tombent sur l'école du Prieure et très intéressant pour ces recherches, un avion est tombe dans le pare faisant cinq tues dans l'équipage. Comme ni les Lightning in les Mosquito ne comptent autant d'homme d'équipage cela les exclus.

En me recueillant au début de l'année 1993 a la cérémonie anniversaire du monument du pare, j'entend qu'une gerbe est déposée par l'association des anciens de la R.A.F. de Saint-Germain-en-Laye. Il ne me reste qu'a retrouver le siège de cette association, ce qui n'a pas été facile cette association étant inconnue a de Saint-Germain-en-Laye. Le président habite du cote de Bonniere et les archives sort au Perray-en-Yvelines, par contre ce sont des gens très sympathiques et très efficaces. Sur la simple indication du jour et de l'heure, ils m'indiquent que ce sont aussi des B-26 Marauder, que l'un d'eux s'est écrasé rue La Fontaine dans le pare, ce qui confirme les archives en étant en même temps plus précis, et que trois autres appareils touches en bombardant n'ont pas rejoint l'Angleterre. La même source nous renseigne aussi sur le premier bombardement le 27 mai effectuée lui aussi par le même type d'avions.

Après avoir obtenu ces renseignements une nouvelle lecture des microfilms avec des moyens plus performants confirme le passage de 30 B-26 le 24 juin vers 19 heures avec la perte de 4 appareils et nous indique en plus que 11 chasseurs bombardier P-47 Thunderbolt out aussi participe a ce bombardement avec des bombes de 250 kg.

Reste a savoir le travail demande a chaque type d'avion?

En résume l'objectif vise était bien le pont de chemin de fer. Tous les bombardements out été effectues par des groupes Américains sur des avions Américains. La majorité des bombes pesaient une tonne.

Il faut peut-être essayer d'expliquer la grande dispersion des bombes par la méthode de bombardement effectue au top du chef de patrouille. Il ne faut pas non plus oublier qu'avant un largage l'avion devait se tenir sur une trajectoire extrêmement stable pendant 45 secondes, ce qui était très difficile a cause de le Flak, et qu'en plus du sang froid des pilotes, la simple explosion d'un obus faisait dévier l'avion de sa trajectoire et donc de diminuer la précision de largage. Il est a noter que le taux de perte des Marauder était inférieur a 1%. Pour les bombardements de Sartrouville il a été de 5,80% ce qui confirme que ces missions n'ont pas été des plus faciles.

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